LAKESSHIA KIKI, DANSEUSE DE HOUSE AINSI QUE DON BARBARINO
Produit par Ausgang Plaza, à Montréal, le projet Mouvement présente une collaboration réunissant la danse et le beatmaking. Dans cette capsule, découvrez la danseuse de house, Lakesshia Kiki, le producteur de musique Don Barbarino ainsi que leur œuvre musicale Fight For Freedom.
Photo par Yo Tidav
Née à Montréal de parents haïtiens, Lakesshia Pierre-Colon développe une passion pour la danse urbaine à l’âge de 15 ans, en dansant au centre communautaire de la Place Normandie. Elle est formée par les principaux mentors de la danse hip-hop montréalais, tels que Angelo Ameur, Cindy « GoldyLocks » McAuliffe, Alexandra « Spicey » Landé et Marvelous Marve. Elle enseigne la danse hip-hop depuis 10 ans à Urban-Element Zone, la première école de street dance de Montréal. Elle a également été membre de la compagnie de danse 24K Ör Pür dirigée par Cindy McAuliffe. En 2010, elle décide de compléter sa formation en explorant la danse contemporaine grâce au programme de l’UQAM, et obtient son diplôme en 2014. La même année, elle commence à travailler sur le projet Complexe R de la chorégraphe Alexandra Landé, au sein de la compagnie EBNFLŌH. Elle est l’une des cinq interprètes de cette pièce qui décloisonne la culture hip-hop et renforce l’influence de la danse contemporaine sur la danse de rue, et qui sera diffusée à Montréal, Toronto, Whitehorse, New York et Amsterdam. En 2018, elle participe avec Ör Pür à la première saison de Danser pour gagner, l’adaptation québécoise par Julie Snyder de l’émission américaine America’s Best Dance Crew. Kiki a participé à de nombreux festivals et événements dont Juste pour rire, les Francofolies de Montréal, Vue sur la relève, 100Lux à la Place des arts, XP_MTL au Défilé du Père Noël, Toronto’s Original Choreographer’s Ball et Blaze the Stage aux États-Unis.
Lakesshia Pierre-Colon a.k.a. Kiki
Style de danse
La musique house puise ses racines dans la musique disco. Elle a fait son apparition dans les années 1980, alors que la popularité du disco s’effondrait dans l’industrie du disque. Les DJ emblématiques du genre, Frankie Knuckles et Ron Hardy du Warehouse de Chicago, ainsi que Larry Levan du Paradise Garage de New York, étaient les instigateurs de cette nouvelle musique qui mixait des extraits de disco et de funk avec des tempos rapides de synthétiseurs. Le terme house a été adopté en référence au Warehouse pour décrire la musique, la danse et la culture qui en étaient issues.
À l’époque, la house était un phénomène underground qui prônait l’acceptation et la libre expression. Cette danse est ancrée dans l’improvisation et se caractérise principalement par le jacking, agencé à des footworks complexes et fluides. Ayant une grande popularité en Europe et en Asie, le house était dansé dans les clubs gay et les after-hours. C'est un style encore très underground, puisque la musique est souvent confondue avec la musique électronique.
Le house « IS A FEELING », la danse est influencé par de nombreux styles, dont le tap dance, le jazz, les danses africaines, le hip-hop et le Capoeira, faisant partie des arts martiaux, le tout exprimé de manière gracieuse, en mettant l’accent sur la musicalité. La musique a voyagé en Europe, influençant le style de house, de Berlin et du R.-U..
La house est un exutoire qui procure des sensations de bien-être et de laisser-aller chez les personnes qui la pratiquent. Elle prône le partage, la fraternité et la fusion avec la musique et le ou la DJ.
Le DJ et producteur Don Barbarino, alias Godfather D, évolue dans la scène montréalaise depuis plusieurs années, donnant naissance à des soirées incontournables de la vie urbaine nocturne. On lui doit des événements tels que « Chillincypherizm » au Luba Loge et au Lola Lounge, ainsi que les soirées hebdomadaires « Saturday Night Soul » au Piano Rouge, animées par Mike Steven, son collègue de l’équipe 5 Starz. Ensemble, les deux compères opèrent la soirée Fridayz au En Cachette avec DJ Raz. Leurs soirées « Oasis » au salon Daomé accueillent des DJs invités du monde entier. Quand il n’est pas derrière les platines, le Don développe ses propres talents de producteur de musique. Il a lancé son premier single « Platinum Dreams » sous le label Sambanismo Records et son premier remix « Yakelle » sous le label Open Bar Music.
Don Barbarino
