VENOM, DANSEUR DE POPPING AINSI QUE LOW POCUS

Produit par Ausgang Plaza, à Montréal, le projet Mouvement présente une collaboration réunissant la danse et le beatmaking. Dans cette capsule, découvrez le danseur de popping, Venom, le producteur de musique Low Pocus ainsi que leur œuvre musicale Ocean Drive.

Venom, danseur pour le projet Mouvement produit par Ausgang Plaza

Photo par Yo Tidav

Né à Montréal de parents haïtiens, Mecdy Jean-Pierre, alias Venom, est un danseur, professeur de danse et chorégraphe montréalais pratiquant principalement le style du popping. Il découvre très jeune, lors de célébrations familiales, les danses traditionnelles haïtiennes telles que le zouk et le compas. En 2000, il commence à pratiquer à Laval le breakdance, et l’année suivante il devient membre fondateur du groupe de dancehall Kinemon. En 2005, il découvre le popping en regardant des cassettes vidéo de danseurs comme Mr. Wiggles, Electric Boogaloos et Fantastic Poppers : c’est dans ce style qu’il se fait une place dans le milieu de la danse de rue, sous le pseudonyme de Venom. Il participe à de nombreuses battles locales et internationales, telles que Bust-A-Move et Juste Debout, où son groupe Symbiotic Monsters, cofondé avec son partenaire Handy Yacinthe alias MonstaPop, termine finaliste en 2012 et demi-finaliste en 2013. Mecdy Jean-Pierre pratique également la danse krump au sein de la Bzerk Squad, la première troupe de Krump au Canada. Il travaille avec plusieurs compagnies professionnelles, dont Gadfly, We All Fall Down, Ebnflōh, Tentacle Tribe, 100Lux et Blueprint Dance Company, ainsi qu’au Cirque du Soleil.

Mecdy Jean-Pierre a.k.a. Venom

Style de danse

Au cours des années 1960 et 1970, les communautés afro-américaines et latino-américaines ont commencé à s’exprimer sur les sons de la musique funk. Plusieurs styles de danse ont été regroupés pour former le popping, alors que cette danse évoluait dans les différentes villes et régions d’où proviennent les danseurs et danseuses. Leur point commun : représenter la culture funk par la danse. L’objectif des personnes pratiquant le popping était de prendre sa juste place et de se représenter d’une manière flamboyante, notamment en portant de beaux vêtements et des costumes soignés. Les danseurs et danseuses essayaient également de s’inspirer de personnages de dessins animés, de mimes et d’animations image par image (aussi appelées « stop motion »).
Les éléments qui caractérisent cette danse sont des mouvements d’isolement, des arrêts (aussi appelés « dime-stop ») et des mouvements illusoires et irréels comme des glissements, des flottements, de l’animation, etc. Le rythme définissait la danse ainsi que le personnage du danseur ou de la danseuse. Aujourd’hui, le popping est pratiqué à travers le monde lors de performances de groupe, de battles et de cyphers. La culture funk est encore bien présente dans l’expression du popping, bien qu’il soit tout à fait possible de pratiquer cette danse sur d’autres types de musique.

Source

Low Pocus, producteur musical pour le projet Mouvement produit par Ausgang Plaza

Une chose est certaine, Lowpocus arrive avec une certaine énergie. Ses influences musicales sont généralement en marge de celles de ses pairs, puisqu’il puise sa force dans des zones obscures du boogie, du funk, du R&B et de divers sous-genres du hip-hop. Sa musique a pour but premier de faire bouger les gens sans qu’ils le veuillent ; il cherche à déséquilibrer les sens de l’auditeur pour que ce dernier se laisse enchanter par les ondes sonores. Il a notamment collaboré avec Imposs, Koriass, Slim Guerilla et plusieurs autres. Sa sonorité unique risque de faire danser de plus en plus de gens à travers le monde.

Low Pocus

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Miranda Chan x Ouri